Les émotions
Colère, joie, déception… Nous ressentons chaque jour une multitude d’émotions. Quelques clés ici pour apprendre à mieux les gérer.
1. Être à l’écoute de ses émotions
Savoir identifier ses émotions est la première étape vers le bien-être. Il s’agit là de ses questionner : qu’est-ce que je ressens ? est-ce agréable ? désagréable ? quel mot puis-je poser sur ce ressenti ? est-ce de la honte, de la surprise, de l’excitation … ? Pour aider à identifier ses affects, il est préférable de s’isoler dans un lieu calme, de s’extraire de la situation afin d’avoir suffisamment de recul et de s’apaiser.
Les émotions sont des informations qui nous permettent d'adapter nos réponses comportementales à la situation: la peur nous fait nous éloigner, le bien-être crée une attirance et la recherche de la reproduction du comportement etc. Il est donc indispensable d'écouter ses émotions et en particulier les émotions désagréables qui informent d'un dysfonctionnement relationnel par exemple.
2. Ecouter son corps
L’émotion est toujours associée à un ressenti corporel. C’est pourquoi il est nécessaire en cas de forte émotion d’identifier les sensations afférentes : fourmillements, chaud/ froid, papillons dans le ventre, oppression, tension, boule dans la gorge… Plus on travaille sur ces perceptions à la fois émotionnelles et somatiques, plus on va aller vers une compréhension de soi affinée.
3. Accepter ses émotions
De nombreuses personnes tentent de contrôler leurs émotions parce qu’elles en ont peur. Elles redoutent de sombrer dans la dépression, de devenir folle, de devenir des monstres en perdant leur sang froid. Or, plus on lutte contre ses émotions, plus on bloque la possibilité d’aller bien. Chaque émotion est essentielle à notre bon fonctionnement et il est souhaitable d’exprimer chacune d’entre elle de manière verbale et corporelle.
4. Agir pour intégrer les choses
Lorsqu’on est très en colère taper par exemple dans un coussin à plusieurs reprises permet d’évacuer les tensions. Pleurer permet par ailleurs de libérer sa tristesse et de passer à autre chose. Les émotions refoulées ne disparaissent pas : elles se changent en traumas ou se transforment en maladies anxieuses (dépression, insomnie, troubles paniques, TOC…).
La CNV (communication non violente) peut aider à exprimer e manière apaisée ses affects à autrui afin de rétablir le lien.
L’ICV (intégration du cycle de la vie) va travailler à unifier les parties dissociées du Moi (partie en colère par exemple) afin que la personne s’autorise de nouveau à exprimer sa colère sans en avoir peur. Le fait d’avoir été témoin de violences enfant par exemple crée une terreur de devenir à son tour violent et engendre un refoulement de sa propre colère. Il faut alors retraiter les souvenirs traumatiques.